La peinture effleure V.César en 2023, mais c’est en septembre 2024 qu’elle l’attrape vraiment.
Depuis, il enchaîne les toiles en puisant dans ses rêves, ses souvenirs, sa rage et sa tendresse.
Ses pinceaux trempent dans Basquiat, Dubuffet, Soulages, Twombly et d’autres... Mais aussi dans
le tumulte de la musique, dans les visages qu’il croise et les récits qu’il vit ou invente. Il ne peint
pas pour faire joli... Il peint pour montrer des choses.
Basquiat, il le connaît depuis des années mais il lui a fallu du temps pour vraiment l’approcher, le
décortiquer, l’entendre.
Basquiat, une révélation qui ne s’est pas imposée d’un coup mais qui s’est installée profondément.
Ce n’est pas seulement l’œuvre qui parle, c’est le parcours, son histoire, le personnage, son aura, sa
liberté de faire ce qu’il veut sur ses toiles.
Grâce à lui, V. César a osé plonger. Au début, il emprunte, il cite, il rend hommage, puis il s’écarte.
Il cherche, il gratte, il tord... Il trouve peu à peu sa voix, son rythme, sa respiration.
Aujourd’hui, il peint par nécessité. Son univers se construit toile après toile. Il n’a pas de style figé,
juste une urgence à créer des éclats d’âme posés sur matière.